Redevenir souverain de sa vie

  •  Pourquoi avons-nous si peur de perdre notre travail, notre argent ?
  •  Pour quelle raison avons nous si peur du changement? 
  • Pourquoi avons-nous si peur de mourir ?

 La muselière du 21ème siècle : Nos Peurs

A la lecture des centaines de courriers que j’ai reçus, suite à ma dernière vidéo sur la muselière du 21ième siècle, il en ressort ceci :

La peur est bel et bien présente. En priorité, la peur de perdre : perdre son travail, son salaire, sa vie du quotidien, son confort. Et pourtant certains ont fait le pas.

J’ai été en contact avec certains d’entre vous au téléphone, des enseignants et enseignantes qui ont tout lâché pour devenir auto entrepreneurs, d’autres ont quitté leur emploi ne supportant pas les règles imposées par leur patron qui avait peur de perdre sa licence ou le droit d’ouvrir son entreprise.

La raison de nos peurs :

Nous désirons un monde meilleurunifié. Un  monde ou le respect des autres, des non humains et de notre environnement serait la priorité. Nous voulons un monde où les droits humains et notre liberté seraient des priorités. Ce que l’on souhaiterais ce serais d’avoir  un monde où chacun serait souverain de sa propre vie.  100% des personnes qui désirent cela, porte ces valeurs dans leur cœur.

Nous avons l’occasion de changer notre système existentiel. Attention, je ne parle pas de changer le monde. Non ! Le monde lui, n’a pas besoin de nous pour exister et nous ne le changerons pas. Ni une armée de scientifiques ou une armée de sages, ni une armée de militaires, personne ne peut changer le monde.

Nous avons juste besoin de lui pour exister et le jour où nous serons vraiment de trop, ou que nous dépasserons les limites, le monde nous vomira. Qui sait si ce n’est pas ce qui est en train de se passer…

Un changement de système existentiel qui passe par une prise de conscience commune

Non, je parle de changer de système existentiel. Pour beaucoup d’entre vous qui êtes déjà éveillés, ce qui va suivre ne sera pas nouveau. Pour les autres, vous allez peut-être ressentir de la répulsion, ou  être choqués puis  en colère.  Ensuite, il est possible que cela sèmera une graine dans votre cerveau puis dans votre cœur, qui va grandir et devenir une prise de conscience.

Une prise de conscience, c’est l’acte de prendre un peu de la conscience existante et de la faire nôtre. Je prends un petit peu de la conscience présente. En d’autres termes plus communs, je m’éveille… Regardez comme ce mot d’éveil nous indique notre état d’endormissement…Nous nous sommes réveillés un jour dans un système existentiel qui était le nôtre.

Nous ne sommes pas réellement maître de notre vie

On nous a formatés pour vivre tels que nous vivons aujourd’hui. AUCUN d’entre-nous n’a réellement choisi sa vie. On nous a appris à parler dans une langue spécifique, à compter. On nous a enseignés ce que nous devions savoir pour faire perdurer ce même système mais pas plus.

Tout ceci, bien sûr, langage, chiffres, horaires ne sont que des conventions mais pas des réalités.

Une journée ne fait pas plus de 24 heures et une année 365 jours et un quart pour la plupart d’entre nous. Ici à Bali, un an dure 254 jours, par exemple. Tout ceci n’est que convention à laquelle nous avons donné valeur de Vérité.

On nous a appris l’obéissance à une autorité perçue depuis notre plus jeune âge ainsi que la compétition. On nous a présenté la réussite professionnelle ou personnelle comme un dû, comme allant de soi, comme quelque chose de facile, de fondamental et comme un but de vie. Ceux qui échouent sont exclus. On nous a appris à cacher nos faiblesses, à ne pas dévoiler nos émotions, nos sentiments.
Savez-vous que ceux qui réussissent n’avouent pas qu’ils ont eu du mal à y arriver ?

On fait croire aux jeunes qu’il suffit d’un moment de gloire à la Télé pour réussir professionnellement. On nous a aussi formatés à prendre conscience qu’accumuler les possessions est le summum dans l’existence.

Ce que l’on nous conditionne à faire

Toute la dimension du risque, de l’épreuve et de l’apprentissage à travers les années, est totalement évacuée par le discours dominant alors qu’elle fait partie de la vie. On nous a appris à vivre cloisonnés avec notre famille, nos amis, notre terrain, notre voiture.  On nous a dit qu’il fallait se marier mais uniquement entre homme et femme, que l’amour ne pouvait exister autrement.

Oui, pour une société qui a besoin encore et encore de main d’œuvre bien fraîche, il était préférable pour elle, que tout le monde ne soit pas homosexuel. Et puis comme la démographie a explosé, alors on leur a donné un peu de lest pour éviter des conflits.

Un manque de vérité au sein de notre société

La société dans laquelle nous vivons manque de modèles positifs, manque de définitions concrètes de la réussite et de l’amour. Terme d’ailleurs qui n’apparait jamais dans aucun discours politique, comme si cela n’existait pas.

La vérité est tout autre : l’amour permet de défier tout ce qui est impossible. Il permet  permet d’’élever des montagnes. On  traverse le monde par amour et l’on s’engage dans les forêts les plus denses puis nous mourons par amour. Des gens trop aimants seraient dangereux…

Dans notre société de « Consommation », on doit réussir et aimer comme on consomme : vite et peu importe les moyens.

On nous conditionne de plus en plus

Manger 3 fois par jours représente ce que l’on nous a appris tout comme dormir entre 7 et 9h. Nous avons appris  que  le poids convenable était notre hauteur en cm moins 100, moins 10%. On nous énonce qu’il faut  travailler 35 h par semaine en France et 42h en Indonésie, pour avoir 5 semaines de vacances par an en France et 12 jours, ici.

Ce l’on nous apprend c’est qu’une femme ou un homme idéal devait avoir un indice de masse corporelle situé entre 18,5 et 25 d’après l’OMS et que la poitrine idéale de mesdames devrait être un Bonnet C, qu’un QI moyen devrait être situé entre 90 et 100.

Et si on ne correspond pas au moule du système qui définit la beauté, l’intelligence, la taille des seins, du pénis, la couleur des cheveux, la meilleure forme du nez, its ok ! Le système a tout prévu.  Il  vous propose des kits de remplacement pour vos seins, votre pénis, pour vos cheveux et bientôt pour l’intelligence, avec des humains connectés.

Un système qui veut tourner seul

Notre système existentiel a tout prévu pour tourner tout seul. C’est d’ailleurs le top du top en termes d’automatisation : il référence chaque petite chose qui marche sur 2 pattes, l’étiquette, lui colle un numéro, puis l’éduque pour qu’il oublie sa vie, arrête de penser par lui-même, travaille du matin au soir, dépose son argent dans l’une de ses banques, qui ne lui sera donnée que sous condition, au compte-goutte.

Et en cas de réveil, on lui infligera la drogue miraculeuse qui fait des merveilles et qui vous renvoie immédiatement dans les rangs : la peur, injectée en continu depuis notre naissance. La peur  des mauvaise notes, du regard des autres, peur d’aimer et de se livrer. Ou encore la peur de ses erreurs, peur de ses choix, peur de son propre regard.

Le système et la stigmatisation :

Et comme des poissons dans un aquarium, certains se rendent compte qu’il y a aussi une vie à l’extérieur du bocal… Ils s’aperçoivent que de l’autre côté, il y a la vie, la vraie vie. Soit celle elle que nous recherchons tous dans nos cœurs, celle qui nous fait vibrer. Il s’agit de  la vie qui ne nous demande que d’aimer, de contribuer et de partager.

Ceux-là, le système les stigmatise : Des fous, des drogués, des homosexuels.  Des prostituées, des lesbiennes, des mendiants, des complotistes , des gourous, des fous dangereux, des hors la lois.

Oui, tous ces gens dont je fais partie (car j’ai expérimenté au moins 6 de ces adjectifs dans ma vie) sont devenus des hors la loi… mais la vérité est tout autre. Ce ne sont pas des hors la loi, mais des hors LEUR loi.

Le système et la manipulation :

Les médias manipulent. L’argent et les dettes sont des illusions. Le gouvernement, l’éducation et la religion sont des systèmes de contrôle. Notre système est un mensonge.

Ce virus de la peur permet le réveil de millions de personnes. Pour certains avec parcimonie, pour d’autres, il y a encore du déni. Attention le réveil peut être assez violent. Alors oui, nous ne pouvons pas imaginer un autre système actuellement car nous n’avons appris à vivre que dans celui-ci. Nous en sommes pour la plupart devenus esclaves, ne sachant plus trouver notre nourriture, ayant oublié comment nous pouvions nous soigner naturellement.

Un retour en arrière pour comprendre d’où vient la peur

Pourquoi avons-nous si peur du changement ?
Pour répondre à cette question, il nous faut revenir à la première minute de notre vie.

Imaginez avoir passé 9 mois dans un hôtel 5 Etoiles, température parfaite, nourriture à volonté, confort et sécurité absolus, aucun prédateur, rien, le jardin d’éden. Puis est survenu quelque chose de nouveau, quelque chose est arrivé, un changement dans ce paradis.

En moins de 10 secondes, une lumière vous a ébloui, vous avez ressenti le froid, entendu des bruits bizarres, des voix d’une force extrême ont raisonné pour la 1 ère fois dans vos oreilles, un feu brûlant vous a envahi à votre 1ère bouffée d’oxygène.

Puis la cerise sur le gâteau, on vous a appris rapidement à vous séparer de l’être que vous aimez. Et là tout d’un coup, une sensation que vous n’aviez jamais connue : la faim, la soif, et puis vous baignez dans vos excréments.

Oui, en quelque secondes lors de votre 1 er changement, toute votre vie a basculé pour rien mais absolument rien de bon ni  de beau ou même  d’agréable à cet instant. Tous ceux qui étaient autour de vous souriaient durant vos 1ers instants de vie mais vous, non.

Voilà ce qu’a enregistré votre cerveau à votre naissance qu’il a étiqueté dans la case rouge : changement = danger.

Le changement est un danger pour le cerveaux

Changer c’est devenir autre, devenir quelqu’un que je ne connais pas. Changer, représente  l’ancien. Alors le cerveau a encore étiqueté dans cette même case rouge : changement = danger = mort.

Mais là encore, il y a des nuances au danger du changement. Rien ne nous laissait supposer que ce changement allait arriver. Nous l’avons subi en quelques instants.

C’est pour cela que si on vous disait qu’une météorite allait tomber sur votre ville dans 10 ans, il y a de fortes chances que vous continuiez à vivre normalement. Par contre, si on vous disait que la météorite tombe là, maintenant… NO COMMENT !

Mal grès les prévention nous modifions pas nos comportements et nos habitudes de vie

C’est ainsi que nous agissons pour la plupart. Réchauffement climatique, extermination de la biodiversité, déforestation, génocide des animaux d’élevage, tant que cela ne nous affecte pas vraiment aujourd’hui, je veux dire tant que cela ne modifie par notre vie bien protégée, notre vie cocoonée du quotidien, alors tout va bien.

Pourtant, il y a bien plus de risque que nous disparaissions à cause de la déforestation, du génocide de la biodiversité, de nos manières de vivre et de consommer, qu’à cause d’un virus de la peur et même un virus tout court. C’est un sacré paradoxe. Mais laissez-moi vous en donner un autre.

Un deuxième paradoxe

Je citerais Michel qui se reconnaitra et qui m’a envoyé un mail qui dit ceci : Nous cherchons un plus d’humanisation et nous courrons dans l’autre sens, quel cruel paradoxe de désirer des rapports vrais et sincères par le biais de vecteurs possédés par les pires d’entre nous : Les GAFAM !

Voici le stade auquel la majorité des humains est arrivée : utiliser des outils qui nous coupent du vrai lien social alors que ce que nous désirons le plus, est de pouvoir nous étreindre. Merci Michel pour ce texte.

Nous sommes des produits de la société

Alors oui, nous sommes bel et bien des produits d’une société. Ce mot va en choquer certains mais je vous invite à ouvrir les yeux sur cette réalité.

  • Quel est votre véritable pouvoir ?
  • Votre réelle souveraineté est la quelle?
  • Où est la limite de vos biens ?
  • Qu’avez-vous vraiment ?
  • Quelles sont vraiment les croyances qui vous appartiennent et les idées qui ne viennent que de vous ?

Ne vous jugez pas, ne vous blâmez pas. Acceptez simplement cette réalité, car c’est en passant par cette acceptation que l’émergence d’un nouveau monde hors du système pourra se produire.

Une gratitude à rendre

  •  Je rends grâce chaque jour, d’avoir été esclave et violenté sexuellement pendant 18 mois à l’âge de 13 ans.
  • Toute ma gratitude est donné tous les jours pour le fait  d’être tombé dans le puits sans fond de la drogue de 16 ans jusqu’à 19 ans.
  • Je rends grâce chaque jour de ne pas avoir eu de père à mes côtés, ni famille et d’avoir été livré la majeure partie de mon enfance, à moi-même.
  • Il est important de remercier le fait  d’avoir vu la fin de ma vie physique 4 fois, d’avoir mis un pied de l’autre côté.
  • je rends grâce d’être arrivé à Bali avec moins de 8000 francs à l’époque, l’équivalent de 1200 euros en poche utilisés en 1 mois pour louer une maison pour 3 ans car à l’époque on ne pouvait pas louer au mois, et je rends grâce d’être arrivé à avoir juste moins d’1 euro et de me demander ce que je faisais là.

Rendre grâce, une chose importante

  • Avoir dormi dans la rue et connu la mendicité est une opportunité pour moi de rendre grâce à cela.
  • Je rends grâce pour le jour où je me suis fait tapé dessus lors de cette manifestation en Inde. Je pourrais continuer ainsi car j’ai eu une vie extrêmement mouvementée. Comme si je passais d’une zone de vie à une autre pour apprendre et en repartir grandi.
  • Il m’est primordial de remercier le fait d’avoir douté, pleuré, d’avoir tenté de me suicider 3 fois car la vie ne m’apportait rien de bien.

Tout ceci m’a appris à me détacher d’un système que je refusais apparemment depuis ma naissance car je ne voulais pas sortir du ventre de ma mère.

  •  Alors je rends grâce chaque jour pour tout ce que j’ai vécu et pour tout ce que je vis aujourd’hui depuis des décennies. C’est-à-dire, apporter de l’amour, du soutien, éveiller le plus d’êtres autour de moi.

Arrêter d’avoir peur afin de sortir de ce système

Pour pouvoir sortir de ce système, vous devez absolument vous désolidariser de vos peurs. La peur est comme de la morphine qu’on vous injecte à petites doses à l’hôpital vous mettant dans un état de somnolence, le cerveau ramolli. A plus forte dose, vous devenez un légume.

Regardez-vous en face :

  • Avez-vous peur de vivre seul ?
  • Est ce que vous avez  peur de changer de vie, là maintenant ?
  • Avez-vous peur de changer de métier ?
  • Partir dans un pays où vous vous sentirez plus libre vous fait il peur?
  • Avez-vous peur de la police, des juges et des amendes ?
  • L’engagement vous fait il peur?
  • Avez-vous peur d’aimer vraiment votre partenaire ?
  • Le quitter vous fait il peur?
  • Avez-vous peur de ne plus avoir d’argent ?
  • Avez-vous peur de souffrir ou de mourir ?

Est-ce que vous la sentez cette peur, cette drogue qu’on vous a infusée depuis votre naissance.Si vous voulez retrouver votre souveraineté, il va falloir vous déprogrammer de cette peur.

La méditation afin de sortir de ces peur

Le meilleur chemin que j’ai trouvé pour cela, c’est la méditation et principalement Anapanasati, une vieille technique qui date de plus de 2500 ans. Elle vous apprend à mourir à votre corps, à vos idées, à vos états d’être, à votre souffle.

Il y a surement d’autres moyens de s’affranchir de la peur, je vous transmets juste celui que j’ai suivi depuis l’âge de 19 ans et qui m’a permis jour après jour et continue encore aujourd’hui, à me sortir de cet aquarium.

Je vous ai mis sur dropbox, la méditation anapanasati, si vous voulez la tester, le lien est dans la description.

Redevenir souverain de notre vie, un combat qui vaut la peine d’être mener

Le meilleur combat que vous pouvez mener aujourd’hui, c’est de redevenir souverain de votre vie. Redevenir souverain, c’est tout d’abord d’arrêter d’être subventionné par des systèmes. Puis c’est de refuser de s’aseptiser puis d’interdire  ce qui ne correspond pas à vos valeurs. Enfin redevenir souverain  c’est prendre le risque de vivre, de faire des choix et donc de se tromper.

Et si vous faites partie de ceux qui ont « réussi » alors rappelez-vous aussi d’où vous venez. Il est important de laissez tomber votre orgueil car vous le savez aussi que cela a été difficile pour vous.  Enfin ne jugez pas les autres, préférez plutôt leur tendre la main pour les aider à « réussir leur vie »,à leur tour.

Mesurer la réussite de sa vie ne se fait pas par le comptage des biens que nous avons mais en observant la manière dont nous avons cheminé et toutes les expériences que nous avons vécues qui nous menés vers plus de joie et de  sagesse puis de  légèreté et enfin de  conscience. Si vous ne faites pas cela, vous risquerez de partir de ce monde avec des regrets. ET pour avoir accompagné des mourants en fin de vie, il n’y a pas plus gros poids que de partir avec des regrets.

Un point positif à cette crise actuelle :

Le système existentiel actuel dans le monde qui est le nôtre nous détourne de ce que demain devrait être :  l’amour, le don de soi, la contribution pour un monde meilleur et libre.

Ce que nous vivons aujourd’hui avec cette « pandémie », nous l’avons voulu, nous l’avons créé, c’est une grâce pour nous permettre de sortir la tête de l’eau. En tout cas pour ceux et celles qui le désirent et qui sentent au fond de leur cœur, de leurs tripes que c’est LE MOMENT. Oui, C’EST MAINTENANT que nous écrivons l’histoire, notre histoire.

Observez profondément tout ce système dans lequel nous vivons, scrutez-le, découvrez-le, respirez-le, utilisez-le si nécessaire, mais ne vous laissez pas charmer par lui car il est un mensonge et son poison est la peur.

Redevenez souverain et souveraine de votre vie !

 

Mika Denissot

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