Nous avons le monde que nous méritons

Je viens vers vous dans cet article, comme si nous discutions ensemble, avec des réponses aux
différentes questions et commentaires posés dans mes dernières vidéos.

Cet article ne va pas plaire à tout le monde. Son sujet est celui de la spiritualité incarnée. Je vais
juste faire ce que je fais chaque jour c’est à dire  ouvrir les yeux sur une réalité qui est la nôtre et dans
laquelle nous avons tendance à nous illusionner. Dans laquelle, nous avons tendance à nous
mentir.

Ne voulant ni accepter nos mensonges, ni regarder en face ce que nous sommes vraiment il y a bien des gens  qui préfèrent passer dans le mode accusation et blâme. Ainsi vous réaliserez que les systèmes dans lesquels nous vivons, c’est à dire  politique et financier, religieux puis  technologique , éducatif ainsi que médical,  ne sont seulement que ceux que nous méritons.

Nous avons le système que nous méritons

Tout d’abord, le titre : Nous avons le monde que nous méritons n’est pas juste et je vais vous expliquer pourquoi.

J’ai mis ce titre car il interpelle plus que : Nous avons le système que nous méritons. Donc, il est important de redéfinir le sens.

Le monde, lui, n’a pas besoin de nous pour exister. Il avance et avancera toujours suivant sa propre destinée. Le monde, c’est notre planète et les étoiles puis  les galaxies, l’univers sa limite ou pas, suivant vos croyances (multivers…). Bref, le monde se moque littéralement des 8 Milliards d’humains. Pour lui, nous sommes un petit peu moins que le millième d’un grain de sable au milieu du Sahara. Le monde était là, bien avant nous et il sera là, bien après nous.

Le monde, lui, va très bien. Il suit sa logique et  continue son évolution.  Même si nous étions 50 milliards à extraire chaque jour milles fois plus de ressources rares qu’aujourd’hui et consommer 2000 fois plus, le monde ne verrait aucun problème à cela, nous, non !

Nous ne méritons pas ce monde car nous le rejetons chaque jour. Nous nous sommes éloignés de lui, génération après génération.

Un rejet de la nature

Nous rejetons le naturel dans son ensemble. Nous disons aimer la nature mais combien parmi nous, y vivons, dans cette nature ? Cette nature sauvage ! Voir la nature avec nos yeux, c’est ok, mais dès que nous devons y passer nos nuits puis nos journées, avec ces moustiques, ces plantes et nos amis les animaux sauvages puis prendre la pluie sur la tête, marcher sur la terre et y dormir, vivre avec la nature… alors il n’y a plus personne !

Nous rejetons aussi notre propre nature. Combien d’animaux sur terre se cachent chaque jour ? Observons notre rapport au corps par exemple : n’appréciant pas notre nature, nous le cachons avec des bouts de tissu qui vont colorer notre vie. Du moins, l’image que nous nous en faisons. Nous allons nous créer une autre image de nous-mêmes. Car regardez : la même personne comme ca, ou comme ça, ou bien comme ça… ne reflètera absolument pas la même image à vos yeux ni a elle-même.

Le regards sur soi, le regard des autres

C’est aussi vrai pour la coupe de cheveux. Qu’une personne soit coiffée comme ça, ou comme ça ou ainsi… vous ne la verrez pas de la même manière et elle, non plus.

Nous cachons notre corps, nous nous coupons les cheveux et mettons du parfum pour cacher notre véritable odeur. Nous mettons des vêtements pour cacher notre corps naturel. Combien d’animaux sur terre agissent ainsi ?

La dénaturalisation par nos constructions et notre décoration

Puis il y a nos constructions. N’aimant pas la nature, la rejetant même, nous avons décidé de la reconstruire à notre image. En ce qui concerne nos maisons, nous enlevons un décor naturel et nous éliminons de la nature pour en construire une autre. On enlève des arbres pour y mettre du béton puis on enlève des rivières pour y mettre des baignoires et des douches.

Et puis cela ne suffit pas, même dans nos maisons, nous devons les décorer pour y mettre notre beauté à nous car la beauté du monde extérieur ne nous suffit pas…

Du monde naturel au monde virtuel

 

Et puis comme le monde que nous avons créé ne nous suffit plus, nous sommes passés à d’autres mondes soit des mondes virtuels, télévisions, jeux vidéo, réalité augmentée.

Le système

Et puis cela ne nous suffit toujours pas. Le monde dans lequel nous vivons ne nous intéresse vraiment pas. Alors nous décidons d’en créer un autre que nous appelons système. Ne pouvant nous diriger et nous autoréguler par nous-mêmes, comme toutes les espèces animales de cette planète, nous faisons appel à d’autres personnes pour nous gérer et nous dire ce que nous devons faire ou ne pas faire. Nous créons des systèmes qui nous amènent jusqu’à la 5ième république. Et nous en demanderons une 6ième et une 7ième… plutôt que de ne plus rien demander du tout et revenir au naturel, à la nature… celle d’animaux libres de tout.

Une fausse liberté- une fausse réalité

Mais nous ne sommes pas libres mais bel et bien enchainés. Nous avons créé l’argent, indexé sur l’or. Et quand certaines personnes disent qu’avoir de l’or, c’est participer à des génocides d’enfants et de pauvres dans les pays qui l’extraient, je leur réponds que chacun de leur billet est indexé sur l’or et quand vous avez 10 euros en poche, c’est de l’or que vous avez mais il est juste sous une autre forme. En fait, nous avons tous investi dans ce métal précieux.

Notre interdépendance et notre interconnexion sont telles que nous oublions les réalités. En effet :

  •  On crache sur Bill Gates mais on utilise des PC avec Microsoft.
  •  Nous crachons sur Appel mais on utilise des iPhones et des macs.
  •  On crache sur Zuckerberg mais nous sommes 4 Milliards à utiliser son programme FB.
  •  Nous critiquons   Google mais les ¾ de la planète utilisent son moteur de recherche et YT.
  • On critique la Chine mais la moitié de nos objets viennent de ce pays.
  • On aime pas les gros mais les supermarchés ne désemplissent pas.
  • Nous tapons sur la tête des présidents mais nous continuons à voter pour eux.

Mais aussi …

  • On critique les financiers et les banques mais nous continuons à utiliser leur système, leurs crédits ainsi que leur assurances et leur argent.
  • On tape sur le dos de ceux qui détruisent les forêts mais nous continuons à acheter des meubles en bois.
  • Nous disons  qu’il faut faire attention car nous n’avons plus de pétrole mais nous continuons à utiliser nos voitures.
  • On énonce que l’argent, c’est sale mais on continue à le dépenser et à l’acquérir chaque jour en nous levant pour aller en chercher. Nous y passons même plus de 8h par jour.
  • On dit que la technologie, les robots et I.A sont dangereux, mais nous les utilisons déjà depuis des décennies.

De passage à l’humain au robot

  •   N’avons-nous pas donné notre café à faire, à une machine ?
  • N’avons-nous pas déjà donné nos jus de fruits à faire, à une machine ?
  • Ne nourrissons-nous pas les intelligences artificielles chaque jour par nos recherches sur Google, par nos communications sur What’s App ou sur FB et autres réseaux sociaux ?

Nous avons remplacé tout ce que l’humain peut faire de ses mains par des objets, des machines, des robots. Même chose aujourd’hui, nous préférons les résultats présents sur internet que ceux qui nous sont dictés par nos idées venant de notre esprit ou de nos cœurs.

Observez votre journée et comptez le nombre d’heures que vos yeux voient la nature et le nombre d’heures par jour que vos yeux regardent des objets non naturels comme vos écrans par exemple…

On critique l’argent mais la seule manière de ne plus avoir de problème, ne serait-il pas de ne plus en avoir tout simplement ? Saurions nous vraiment vivre comme une grande famille de l’humanité, sans argent ? Partager ensemble, sans faire d’échange ? Juste prendre ce que le monde nous offre ? Nous autoréguler ? Saurions nous vraiment le faire ?

Tous les animaux et végétaux de cette planète arrivent à le faire, ils y en a qui naissent, d’autres qui meurent, ils y en a qui apparaissent et d’autres qui disparaissent. Mais ils se gèrent eux – mêmes. Mais nous, savons-nous faire cela ? Sommes-nous vraiment de ce monde que nous rejetons de fond en comble, jusqu’à nous rejeter nous-même ?

Arrêtons de vouloir changer le monde, commençons par nous changer nous même.

Alors oui, si nous vivons ce que nous vivons c’est que nous méritons cela, car nous y contribuons toutes et tous à chaque seconde.

Nous nous sommes pris au piège nous-mêmes. Vouloir changer le monde est une utopie. Je m’y suis moi-même fais prendre. Nous ne changerons pas le monde. Ayons un peu d’humilité. Des êtres comme Gandhi, Einstein, Jésus- Christ, Bouddha, n’ont pas réussi alors nous…

Non, nous ne changerons pas le monde car le monde n’a pas besoin de nous. La seule chose que nous pouvons changer, c’est nous. Si nous ne voulons plus de ce système que nous avons créé pour nous illusionner alors nous devons arrêter de le nourrir.

Mais saurons-nous le faire ? Prenons notre génération actuelle, disons depuis 1920 à aujourd’hui pour les centenaires. Qu’avons-nous appris ? Avons-nous appris à vivre avec la nature ? A vivre avec les autres animaux ? Avons-nous appris à nous aimer comme une grande famille ?

Le système qui nous éloigne de notre vrai nature

Non ! Nous avons appris non pas la vie, non pas le monde… nous avons appris UN SYSTEME ! Un système qui utilise ce monde, un système qui nous éloigne de notre vraie nature. Un système qui ne donne sens que dans son système lui-même.
Mais qui d’entre nous est prêt à ne plus vivre dans ce système et se réapproprier le monde en s’y adaptant ?

Même le moine bouddhiste qui décide de ne plus toucher l’argent se ment à lui-même car il accepte et vit des offrandes des autres qui, eux, l’utilisent et lui apportent à manger, il contribue donc aussi à la prolifération de ce système, il prend aussi l’argent. Ceux qui voyagent dans le monde sans argent le font car d’autres peuvent les prendre dans leur voiture qu’ils ont payée et pour laquelle ils ont acheté de l’essence venant du pétrole. Celui qui voyage sans argent se ment donc à lui-même.

Observer votre vie et vous verrez qu’il n’y a rien ou presque plus rien que nous ne faisons qui soit naturel, c’est-à-dire qui soit en adéquation avec le monde qui nous entoure.

Un oublie total du naturel

Car effectivement, nous ne vivons plus dans le monde mais en marge. Nous avons créé le nôtre que nous avons appelé Système.

Alors avons-nous besoins de ces systèmes pour vivre en tant qu’animal humain ? Avons-nous besoin de nous recréer des univers ?
ET bien oui. Car c’est la seule et unique vision qu’on nous a enseignée.

Pouvez-vous imaginez un monde naturel ou nous serions en osmose avec la nature ?
Plus de vêtement, plus d’argent ni de maison, plus d’artefacts sur nos peaux et plus de véhicule. Juste être dans l’ici et maintenant là où nous nous trouvons. Nous nourrir de ce que le monde nous offre sans lui en prendre plus. Accepter l’autorégulation des vies. Vivre dans le lieu qui nous est imparti sans le détruire.

Pouvez-vous seulement l’imaginer ? Oui, vous pouvez l’imaginez car c’est assez facile mais pouvez-vous le vivre, c’est-à-dire, là maintenant et enlever vos vêtements puis  vos mensonges. Jeter tout ce qui n’est pas naturel et revenir à votre nature humaine ? Là, c’est une autre histoire.

Une conclusion : Avant de juger, se regarder sois-même

Alors, ce que je veux dire pour conclure cet article, c’est qu’avant de juger quelqu’un sur des dires ou sur des actions il faut regarder les vôtres en profondeur. Car nous sommes tous identiques.

Nous sommes tous des destructeurs du vivant. Chaque objet non naturel que nous utilisons dans notre quotidien contribue à cette destruction. Tout comme tout objet porte la marque de personnes qui ont travaillé ou souffert, chaque objet nourrit des systèmes financiers plus ou moins véreux.

Et quoi que nous fassions, tant que nous ne redevenons pas des animaux sauvages nous acceptant nous-mêmes tels que nous sommes, dans notre simple humilité, nous continuerons à exploiter cette terre, à exploiter des humains par voie directe ou indirecte et nous continuerons à nous illusionner.

Sortir de l’illusion

Sortir de l'ilussion

Pour sortir de cette illusion, il n’y a qu’un seul chemin. Je pense que notre intelligence mentale est une maladie. Seule notre intelligence du cœur peut nous permettre d’accepter cette réalité : le seul chemin présent devant nous est une marche intérieure vers notre propre éveil.
Accepter ses incohérences qui sont omniprésentes, avoir de l’humilité et faire de son mieux pour essayer de comprendre dans quoi nous vivons vraiment…et accepter tout ce qui nous dépasse.
Et pendant ce temps, le monde lui ne fera même pas cas de nous, il continuera son chemin.

 

 

 

Mika Denissot

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